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Actualités - 18/03/2012
 
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 Arktika : Là où les hommes dépendent des chiens

Après avoir parcouru 12 000 kilomètres en solitaire en Sibérie en traîneau et kayak, l’explorateur français Gilles Elkaim a posé ses valises au nord de la Finlande. Il y a fondé Arktika, un camp où humains et canins partagent la même vie. par Françoise Marissal Qui d’entre nous n’a jamais rêvé en lisant Jack London et ses récits d’un monde de froid et de neige, d’une vie confrontée aux éléments de la nature ? Cette vie représente le quotidien de Gilles Elkaïm dans son camp, Arktika. À 300 kilomètres au nord du cercle polaire, en Laponie finlandaise, cet explorateur français a posé ses valises après avoir traversé l’Arctique eurasien en solitaire durant quatre ans. C’est là qu’il élève des chiens de races primitives sibériennes en voie d’extinction, les taïmyr et les laïka nenets, les races mêmes qu’il a utilisées pour son expédition (voir ci-contre). Initiation à la vie sauvage C’est là aussi qu’il accueille ceux qui sont désireux de vivre une expérience du grand nord dans toute sa rudesse. A Arktika, pas de logements avec tout confort, pas d’eau courante, pas de chauffage (il y a tout de même de l’électricité). Le client est logé à la même enseigne que les occupants du camp et participe aux tâches quotidiennes : préparer le bois pour le feu, chercher l’eau dans le trou creusé dans la glace du lac, atteler et dételer les chiens, nettoyer les traîneaux… Une initiation à la vie sauvage, c’est ainsi que se présente un séjour à Arktika. Réfléchir chaque geste Pour une symbiose totale avec la nature, l’explorateur organise également des raids en traîneau sur plusieurs jours, en autonomie, avec nuits en bivouac sous la tente ou à la belle étoile. Petites natures s’abstenir. Car vivre par – 30 ou – 40 ° ne s’improvise pas, et chaque geste est réfléchi. Pour avoir oublié cette règle de base, l’auteur de ces lignes s’est retrouvée avec la langue collée par le gel au métal du mousqueton d’une laisse alors qu’elle avait voulu enlever ses gants en s’aidant de sa bouche. Heureusement pour elle, il n’y avait pas encore de chien au bout de la laisse… Elle en a été quitte pour filer dégeler sa langue dans la kota, le chalet traditionnel lapon, où régnait une douce chaleur de… 3°. Cet apprentissage d’une vie oubliée par notre confort moderne est ce qui rend un séjour à Arktika si spécial. S’y ajoute la communion avec les chiens du camp, aussi incroyablement puissants lorsqu’ils tirent les traîneaux que débordant d’affection pour les humains. « Les races primitives ont gardé dans leurs gènes la reconnaissance pour l’humain, qui protège et nourrit », souligne Gilles Elkaïm. Et que dire du bonheur de ressentir l’ivresse de la liberté sur les traîneaux, de glisser sur les lacs gelés, d’admirer ces paysages immenses ? Et lorsque, dans la nuit, apparaît une aurore boréale, déployant d’étranges vagues immatérielles, on se dit qu’on n’échangerait ces moments pour rien au monde. Source : http://www.lalsace.fr/loisirs/2012/03/09/la-ou-les-hommes-dependent-des-chiens
 
 
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