TÉMOIGNAGE. L’ÉLEVEUSE SE RAPPELLE LES VISITES DU COUPLE PRÉSIDENTIEL. Une éleveuse du Clunisois se souvient avoir vendu un chiot à Danielle Mitterrand, en 1991. L’année suivante, le couple présidentiel était venu visiter son élevage. Chacun connaît le goût qu’avait le couple Mitterrand pour les chiens, dont le célèbre Baltique, Labrador qu’affectionnait particulièrement le président. En cette période de deuil et de nostalgie, la propriétaire de l’élevage de Léonbergs Du chemin des écoliers à Donzy-le-National se souvient de cette année 1991, où Danielle Mitterrand lui avait acheté un chiot. « Elle a d’abord téléphoné, confie l’éleveuse. Puis dans un premier temps, nous a envoyé le maître-chien de l’Élysée avant de venir elle-même chercher celui qu’elle baptisera Hélios. Bien qu’accompagnée par un chauffeur, gardes du corps et trois véhicules (restés dehors) elle a bu le café comme n’importe quel client. Nous avons bavardé, parlé de la Résistance. J’ai évoqué mon oncle mort en déportation. C’était une femme charmante et très simple. » Durant les années qui suivirent, la première dame de France présentera deux fois Hélios au rassemblement annuel de Léonbergs de Cluny où elle retrouvera à chaque fois avec plaisir notre éleveuse de Donzy. Mais le souvenir le plus fort pour cette dernière, fut la visite surprise que lui fit le couple présidentiel pour la Pentecôte 1992, un an après l’achat d’Hélios. « Mme Mitterrand m’a appelée à 10 heures du matin pour me dire que François mourait d’envie de visiter mon élevage, raconte-t-elle. Trois quarts d’heure plus tard, ils étaient chez moi. Lui, était en tenue de sport, prêt pour la marche de Solutré. Il a demandé à voir les parents d’Hélios et a bavardé lui aussi en toute simplicité. » Lors de leurs différentes rencontres Danielle racontera à l’éleveuse donzyronne comment François s’était fait mordre le bout du nez par son teckel, ayant la méchante habitude de faire grignoter leurs chiens à toute heure ! Enfin, parmi ses autres marques de sympathie, ce gentil mail, où elle lui déclarait que « Cluny et ses environs demeuraient sa terre d’élection et que pour elle, toutes les occasions d’y retourner restaient à saisir. » Une confidence qui touche aujourd’hui les Clunysois en plein cœur ! Source : http://www.lejsl.com/edition-de-macon/2011/11/27/l-amour-des-chiens-chez-les-mitterrand