Dans le Rhône, une vingtaine d’hommes ont été formés à ce type d’intervention dont le nombre progresse PHOTO: Alain Rousset Depuis quelques années, ce sont essentiellement les sapeurs-pompiers du Rhône qui sont sollicités pour prendre en charge ces animaux égarés. « Uniquement quand il existe un danger, un risque d’accident ou sanitaire », insiste le lieutenant-colonel Olivier Riffard, vétérinaire-chef au Sdis du Rhône. Une vingtaine d’hommes, tous maîtres-chiens par ailleurs, ont été spécialement formés, notamment dans des parcs zoologiques, pour appréhender ce type d’animaux. Et les interventions, avec filets spéciaux ou seringues hypodermiques, ne manquent pas. Pas moins de 165 pour les six premiers mois de l’année ! Un chiffre (qui comprend les interventions pour tous types d’animaux), qui progresse de 30 à 40 % chaque année. On en dénombrait uniquement une vingtaine en 2007. Aujourd’hui, ces spécialistes sont sollicités par des services de l’Etat, les municipalités, ou même des particuliers. Un sanglier blessé en pleine ville, un chevreuil sur la rocade, ou un chamois dans un parc… Les situations sont donc variées. Mais attention, si l’animal ne présente pas de dangers, les pompiers ne se déplaceront pas. Il vous restera la possibilité de recourir à un lieutenant de louveterie - il y en a 9 dans le Rhône - spécialement habilités à s’occuper de votre problème. G.M Source : http://www.leprogres.fr/rhone/2011/11/13/des-sapeurs-pompiers-sachant-chasser-sans-leur-chien