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Actualités - 23/09/2011
 
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 Un cas d'hermaphrodisme rare chez le bouledogue français

Bijou est une chienne de race bouledogue français âgée de un an et demi et à l'apparence tout à fait normale à première vue. Elle est en santé et son comportement ne pose aucun problème. Son maitre l'a toutefois amenée à la clinique vétérinaire de la Faculté de médecine vétérinaire de l'Université de Montréal parce qu'il était intrigué par un curieux détail: elle est dotée d'un clitoris démesurément gros! L'examen anatomique a montré la présence d'un vagin et d'un utérus normaux. Une échographie a par contre révélé la présence d'un tissu qui pourrait bien être une prostate non développée. Aux rayons X, on s'est aperçu que le clitoris contenait un os pénien, attribut normal... chez les chiens mâles. L'analyse des tissus des gonades a montré que ce sont des testicules dégénérés qui contiennent des canaux séminifères mais pas de cellules spermatocytes. Du côté des chromosomes, on a décelé la présence d'un double X, caractéristique déterminante du sexe féminin. Absence du gène SRY Les vétérinaires qui ont procédé à ces examens n'étaient pas au bout de leurs surprises. Jusque-là, les anomalies observées étaient rares mais bien connues; il existe en effet de fréquents cas d'individus sexuellement femelles possédant des caractéristiques mâles. Ces individus sont généralement porteurs du gène SRY, un gène qui normalement se situe sur le chromosome Y et qui déclenche le processus génétique de masculinisation du foetus. Il arrive toutefois, tant chez les animaux que chez les humains, que ce gène se retrouve par translocation sur un chromosome X lors de la spermatogenèse. Le second chromosome sexuel fourni par la mère étant nécessairement un X, cela donnera des individus double X, donc de sexe féminin, mais présentant certains traits anatomiques masculins dus à la présence du gène SRY. Chez les humains, ces anomalies représentent 1 naissance sur 20 000. Ce n'est cependant pas ce qui s'est produit chez Bijou: les analyses montrent que le gène SRY est absent. "Il s'agit d'une femelle avec deux chromosomes X mais possédant des testicules malgré l'absence du gène SRY", résume, perplexe, le professeur David Silversides, qui a diagnostiqué le cas au Laboratoire de génétique vétérinaire de Saint-Hyacinthe. Des anomalies semblables ont déjà été rapportées chez divers animaux d'élevage dont le porc, le cheval et la chèvre et chez une vingtaine de races de chiens. Le cas de Bijou est le premier diagnostiqué chez le bouledogue français en Amérique du Nord et le deuxième dans le monde. Selon le chercheur, le gène SRY est absent dans 20 % des cas d'hermaphrodisme. "Chez la chèvre, nous connaissons le gène à la source de ces malformations, mais on ignore tout du processus chez les autres espèces ainsi que chez l'humain", affirme-t-il. Au moins neuf gènes pourraient être en cause chez le chien, mais toutes ces pistes ont été invalidées. Ces cas sont troublants puisque, selon les connaissances génétiques actuelles, le gène SRY est essentiel au développement des caractères masculins. Si un individu possède un chromosome Y sur lequel le gène SRY est manquant ou inactivé, il deviendra un individu génétiquement mâle possédant des organes sexuels féminins stériles. Mais les cas comme celui de Bijou montrent qu'un environnement moléculaire inconnu peut entrainer le développement de tissus masculins malgré l'absence du gène déclencheur. David Silversides avance l'hypothèse d'un gène récessif présent dans le génome de l'espèce et pour lequel les deux parents doivent être porteurs afin que le phénotype s'exprime. Le cas de Bijou pourrait donc fournir de nouvelles pistes d'enquête susceptibles du même coup de jeter un nouvel éclairage sur le processus en cause chez les humains. Mais pour cela, il faut pouvoir remonter la lignée et examiner les géniteurs de Bijou ainsi que ses frères et soeurs, ce qui nécessite la collaboration des éleveurs. "Malheureusement, les éleveurs ne sont pas très coopératifs dans ces situations et les démarches n'ont rien donné", déplore le chercheur. Étant donné les deux cas diagnostiqués chez le bouledogue français, David Silversides estime que la mutation génétique a un certain potentiel de récurrence et tient à aviser les éleveurs du risque maintenant connu de malformations génitales chez cette race. Source : http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=9581
 
 
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