Alors qu’elle n’avait que 18 mois, Red, une femelle Labrador, a été envoyée avec son maître fouiller les décombres du Pentagone sur lequel le vol 77 s’est écrasé le jour des attentats du 11 septembre 2001. Dix ans plus tard, Red profite d’une retraite bien méritée. Sa maîtresse se souvient du courage et de l’obstination dont elle a fait preuve les jours puis les semaines qui ont suivi le drame… Un potentiel révélé Lorsque Heather Roche adopte Red et qu’il commence à l’éduquer, il est persuadé d'avoir fait une erreur de sélection… Pour Heather, Red n’est pas fait pour le métier de chien de recherches. « Je n’aurais jamais pensé que Red ferait du si bon travail. J’ai toujours cru qu’elle n’avait pas toutes les qualités requises pour devenir un bon chien de recherches… », confirme-t-elle encore aujourd’hui. Pour elle, son Labrador est voué à devenir un simple chien de compagnie… Pourtant, lorsque Heather et Red sont réquisitionnés pour intervenir sur le lieu du crash du vol 77 le 11 septembre 2001, l’opinion du maître-chien ne va pas tarder à changer. « Peu importe ce que je lui demandais de faire : Red a toujours répondu à mes demandes et mieux, elle a fait parfaitement ce que je lui ordonnais », s’étonne encore Heather. « Le travail était si difficile… Il faisait si chaud… », mais peu importe, Red a fouillé les décombres de toutes ses forces. Les chiens du 11-Septembre : des héros sacrifiés… Bretagne, une femelle Golden Retriever âgée de 13 ans aujourd'hui, a elle aussi servi courageusement l’Amérique le 11 septembre 2001. « Elle était très concentrée, calme et prête à travailler », explique sa maîtresse. Pendant des jours entiers, Bretagne a fouillé les décombres à la recherche de survivants dans la poussière et la fumée. Autour d’elle et sa maîtresse, des débris étaient en flammes… Malheureusement, les chiens ayant participé activement aux recherches ont eux perdu une partie d’eux même dans les décombres... En effet, comme les premiers secouristes à être intervenus sur les lieux des crashs, bon nombre des chiens ayant survécu aux conditions des recherches souffrent aujourd’hui de problèmes respiratoires.