Si un état de stress intense s’empare de votre chien au moment du départ, patience et confiance seront de rigueur pour lui faire surmonter sa frayeur. Rester neutre Votre compagnon à quatre pattes met ses oreilles en arrière, tremble et salive de manière excessive ? Il va jusqu’à vomir ou avoir des diarrhées émotives ? Pas de doute : voyager en voiture l’affole et le forcer ne va pas l’apaiser mais risque au contraire de remettre en cause la confiance qu’il a placée en vous. Un manque d’habitude (pour les chiots), l’angoisse d’être ballotté ou une mauvaise expérience (aller chez le vétérinaire) peuvent expliquer cet effroi. La réaction idéale, mais difficile à mettre en œuvre, est d'afficher une indifférence totale : vous lui prouverez ainsi qu’il ne doit pas s’inquiéter. Le caresser et le rassurer revient à le conforter dans sa peur. Cette neutralité de comportement est stricte, mais nécessaire. Votre persévérance sauvera votre animal de ce traumatisme. Un apprentissage patient Il est utile de montrer à votre chien son espace dans la voiture. Il a droit en effet à une place bien à lui, située derrière un filet de sécurité, et certainement pas entre vos jambes ou sur le siège du passager avant. Pour éduquer votre animal et lui apprendre à monter sereinement dans un véhicule, vous devez procéder à des séries d’exercices dans un endroit calme, au jardin par exemple. Vous placerez son jouet préféré ou des friandises dans le coffre de la voiture, et ce pendant plusieurs jours. La deuxième phase concernera la fermeture des différentes portières, et se fera graduellement. Quand votre animal sera entré dans le véhicule sans crainte, la dernière étape consistera à démarrer la voiture portes ouvertes pour lui permettre de sauter en cas de panique. Vous ne roulerez que quelques mètres. Continuez à vous servir de friandises. L’enjeu est de l’amener à apprécier le transport. Vous fermerez les portes les unes après les autres, toujours progressivement, en étalant ces opérations sur plusieurs jours. Votre attitude devra rester encore la plus neutre possible : c’est votre simple présence qui rassure votre bête. Dernier conseil : laissez-lui un os ou un jouet pour l’occuper sur de longues distances ! Nathalie Guillebert Source : http://pratique.lesechosdutouquet.fr/magazine/vie-quotidienne/article/26266-quand-le-chien-a-peur-en-voiture.html