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Actualités - 11/05/2011
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Suisse : Les chiens policiers romands aiguisent leur flair dans le Jura
«Police! Sortez ou je lâche le chien!» Posté au pied de sa maîtresse, la gendarme fribourgeoise Sarah Pittet, Yakima, un berger allemand de 14 mois, patiente. En face, cachée derrière un arbre à une vingtaine de mètres, le fugitif fait la sourde oreille. Tant pis pour lui. Yakima bondit déjà à travers les broussailles.
Avec 43 autres tandems issus des polices romandes et des gardes-frontière, ce duo 100% féminin participe à la semaine de formation continue qu’organise chaque année aux Cluds, dans la région de Sainte-Croix (VD), la Brigade canine de la gendarmerie vaudoise. Son but? L’échange d’expérience entre tous ces passionnés de canidés, l’unification de leur formation pour faciliter la collaboration en cas d’intervention. Du côté vaudois, les chiens interviennent plus de 2000 fois par année, précise l’adjudant Charles Neuenschwander, chef de la Brigade canine de la gendarmerie. Ses collaborateurs tournent en trois-huit et interviennent tous les jours.
Après avoir signalé sa proie par des aboiements, Yakima est de retour vers sa maîtresse, un boudin de tissu dans la gueule et des battements de queue pour signaler son contentement. «Le chien doit toujours s’amuser», acquiesce le sergent Cédric Morin.
Etre joueur: une qualité recherchée chez tout Rex en devenir. «Un chien policier doit aussi avoir du caractère, être sociable et résistant», précise le lieutenant Marc Bardet, des Unités spéciales de la gendarmerie vaudoise.
Après sa formation de base, qui durera normalement vingt-quatre mois, Yakima pourra encore se spécialiser. Dans la recherche de cadavre, par exemple. Une spécialisation recherchée. Faute d’avoir un chien opérationnel sous la main — son dernier expert est parti à la retraite et sa relève, pas encore formée — la gendarmerie vaudoise a dû avoir recours à des chiens suisses allemands et étrangers dans sa dernière battue pour retrouver les jumelles disparues de Saint-Sulpice. Mais Yakima pourra aussi devenir experte en stupéfiants, comme Skip. Le pisteur prêt pour le prochain exercice est un labrador de 7 ans du Corps des gardes-frontière. Aucune autre race ne dépasse les labradors au niveau du flair! Le nez à l’affût,
Skip passe en revue les valises et autres contenants qui jonchent le sol dans la petite cour de Sainte-Croix. Quelques secondes lui suffisent à mettre la truffe sur le butin. Nouveau succès, nouvelle récompense, sous forme de chiffon, cette fois-ci. «Tout à l’heure, le travail de Yakima a remplacé l’engagement d’une vingtaine d’ hommes», explique le lieutenant Bardet. Pour ce dernier, cela ne fait aucun doute: «Aucune police moderne ne pourrait se passer de chiens aujourd’hui.»
Hélène Isoz
Source : http://www.tdg.ch/node/336512
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