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Actualités - 24/09/2010
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berger de Savoie : Une association tente de faire reconnaître la race
La survie du “berger de Savoie” ou “berger savoyard” passera par une gestion efficace et sérieuse de la reproduction d’un cheptel à très faible effectif. Tel est le sens du combat mené par Line Perrier, universitaire ayant fait des recherches en zootechnie et présidente de la société du ”Berger de Savoie”. Une association, créée en 2001 qui s’est fixée pour objectif de sauver une race répondant à des critères précis de morphologie, de tempérament et d’aptitude. Une race présente pendant des siècles dans toutes les fermes des Pays de Savoie utilisée pour la chasse, la poursuite des nuisibles et parfois le trait. Une race de chiens à l’instinct de conduite et de garde exceptionnel, au caractère extrêmement sensible et affectueux mais qui va progressivement commencer à régresser au sortir de la seconde guerre mondiale en raison, notamment, de l’évolution de l’agriculture et l’adoption de nouvelles races de chiens (Bergers des Pyrénées, Beauceron et Border collie). Il en reste actuellement une petite centaine. Objectif : obtenir la reconnaissance de la Société centrale canine Pour faire aboutir un long travail scientifique et technique et obtenir à terme la reconnaissance officielle de la race par la Société centrale canine, Line Perrier recherche des personnes intéressées par la démarche et en mesure d’adopter la vingtaine de chiots et de chiens adultes qu’elle estime digne de redonner ses lettres de noblesse à la race. Des adoptants acceptant de participer à l’opération de sauvetage au travers de la signature d’un protocole où ils s’engagent à bien traiter les chiens et à les tenir éloignés de croisements anarchiques. Une sorte de contrat moral où, sous l’égide de l’association, ils acceptent aussi de suivre les principes de reproduction et de participer à des évaluations pour surveiller et confirmer leur rusticité. « C’est le seul moyen de redéfinir un standard basé sur l’aptitude, le comportement et la morphologie, de recenser le cheptel, de redévelopper un élevage suivi et de tenir un fichier généalogique informatique précis », fait valoir Line Perrier. Ajoutant qu’elle aimerait également être soutenue par différentes institutions, notamment par le conseil général, au titre de la préservation du patrimoine ou par la chambre d’agriculture. par Guy JACQUEMARD
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