En revenant à son domicile de Saint-Ouen, le 17 février dernier, Jean-Luc s'aperçoit que deux chiens se trouvent dans sa cour à quelques mètres de son poulailler. Jean-Luc est excédé car plusieurs fois, des chiens sont venus tuer une partie des poules qu'il possède.
Il sait que les chiens appartiennent à une voisine. Il se dirige immédiatement vers une remise où sont enfermés ses trois bergers allemands. Ils les lâchent et les incitent à attaquer. L'un des deux chiens parvient à s'enfuir. L'autre, à peine âgé de quelques mois se fait mordre à plusieurs reprises par les bergers. Il se réfugie derrière un banc de scie.
Jean-Luc prend un bâton et frappe sur le chiot : « Je ne sais pas combien de coups j'ai donné, peut-être 4 ou 5. Le chien était tapi derrière le banc de scie et j'ai tapé. Tous les deux jours une poule disparaît de mon élevage. Cela me fait un préjudice de 300 € par an. J'avais déjà surpris ces chiens et je leur ai donné plusieurs roustes pour leur faire comprendre ».
Quand la voisine a retrouvé son chiot elle l'a amené chez le vétérinaire qui a établi un certificat : deux incisives cassées, hématome à l'oeil droit, morsure à la langue, décollement de la peau, nombreuses traces de coups.
L'enquête fait également ressortir des faits antérieurs. En 2006, le prévenu a tué un de ses propres chiens à coup de fusil car il ne pouvait pas le maîtriser. En 2009, ses chiens ont mordu un passant.
Le tribunal condamne Jean-Luc à un mois de prison avec sursis et une amende de 500 €